• Arrivés dans les Pouilles, trois jours de visite ont été nécessaires pour découvrir plusieurs villes et quelques belles plages !

    Classée à l'Unesco, Alberobello est réputée pour son quartier des trulli, petites maisons de pierre avec les murs blanchis par la chaux et les toits en ardoise. L'église a la même architecture lui rendant un charme particulier. Les maisons font penser à des logements de lutins... Cependant, le village est devenu très touristique où beaucoup de trulli ont été reconvertis en magasin de bibelots touristiques.

     Le centre des PouillesLe centre des Pouilles

     

     

     

     

     

     

     

    Par ailleurs, la campagne locale regorge de trulli au milieu de constructions plus modernes et des champs d'oliviers. Puis, nous avons fait une halte express à Monopoli, baigné par l'Adriatique, et dont les ruelles du centre historique sont charmantes. Ici, l'employée de l'office du tourisme nous a expliqué, d'un air dépité, les lois régionales des Pouilles, dont la plus récente les interdit de contacter tout mode d'hébergement pour les touristes que nous sommes... Il faut soit appeler soi-même, soit réserver par internet, ce qui n'est pas très pratique quand on voyage sans téléphone et avec une tablette en mode vacances. Quelques instants avant la fermeture, la connexion internet de la bibliothèque municipale nous a permis de réserver un appartement à Polignano a Mare.

     Le centre des PouillesLe centre des Pouilles

     

     

     

     

     

     

     

    La ville blanche d'Ostuni domine les champs d'oliviers multi-millénaires (les plus vieux ont 3000 ans !). La vieille ville est jonchée sur une colline, dont les rues circulaires font le tour. En bordure, la cathédrale San Francesco domine la place de Liberté, qui lie le quartier historique à la ville moderne. Autour, plusieurs petites villes disposent de centre historique aussi blanc, aussi charmant, et peu touristique.

     Le centre des PouillesLe centre des Pouilles

     

     

     

     

     

     

     

    Notre point de chute, Polignano a Mare, est situé au bord de l'Adriatique. Son centre historique, aussi blanc que les autres villes visitées auparavant, est accroché sur des falaises qui surplombe une plage de galets et une mer bleue et transparente. L'axe principal de la ville est l'ancienne voie romaine, la via traiana, décidée par Trajan, et dont le pont enjambe la rivière et donne un beau point de vue sur la crique et sa plage.

    Le centre des PouillesLe centre des Pouilles

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le centre des PouillesLe centre des Pouilles

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nous avons continué notre route vers la province du Salento, dans le sud des Pouilles, dont la ville principale est Lecce

    Le centre des Pouilles

     

     

     


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  • En traversant le Basilicate, nous avons fait une halte à Matera. Classée à l'Unesco, cette ville est réputée pour ses Sassi, habitat troglodyte accrochée à la falaise. En contrebas, la rivière Gravina a creusé la plateau calcaire pour former de nombreuses cavités et grottes. La ville troglodyte compte deux quartiers : le sasso Barisano et le sasso Caveoso.

    Les sassi de MateraLes sassi de Matera

     

     

     

     

     

     

     

     

    La balade dans ces deux quartiers limitrophes est très agréable. Ces deux quartiers ont été délaissés dans les années 50 au profit d'habitations classiques offrant le confort moderne. Les sassi sont tombés en ruine avant que le tourisme ne leur offre une deuxième jeunesse.Toutefois, il reste encore quelques rares mamies coulant des jours paisibles sur leur chaise posée sur leur palier.

    Les habitats incrustés dans la falaise offre une fraicheur contrastant avec la chaleur d'une urbanisation trés minérale. En effet, les rues, les  murs et les toits se confondent du fait de leurs fabircation avec les mêmes matériaux et les mêmes couleurs. Les locaux conseillent de visiter en fin d'aprem, on comprend pourquoi... Plusieurs églises dominent les habitations, offrant des points de vue magnifiques sur la ville troglodyte et sur les falaises.

    Les sassi de MateraLes sassi de Matera

     

     

     

     

     

     

     

     

    Vu la toponymie des lieux, de nombreux escaliers sont à gravir ou à descendre, faisant un excellent terrain de jeu pour un petit bambino. Sinon, malgré le côté touristique (trés localisé), on trouve des restos et des B&B de bon rapport qualité / prix. Bref, une bonne étape pour rejoindre les Pouilles, on conseille vivement !

     

    Les sassi de Matera

     

    Prochaine étape : le centre des Pouilles.

     


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  • Nous laissons l'effervescence de Naples à la gare ferroviaire (sous la surveillance d'un pickpocket lorsqu'on achetait les billets) et nous descendons dans le sud, dans le Cilento, province de la Campanie et limitrophe de la Calabre.

    Première étape, Salerne. Ville principale du Cilento située en bord de mer, son centre historique est charmant et mérite d'être connu. La cathédrale romane bâtie par les normands est un joyau. Deux lions gardent l'entrée, derrière laquelle une cour intérieure sert de liaison avec la cathédrale. Dédiée à Saint Matthieu, elle abrite au sous-sol une crypte d'une beauté incroyable !

    Salerne et le CilentoSalerne et le Cilento

     

     

     

     

     

     

     

     

    Puis, notre chemin s'est arrêté à Paestum. Cette ville est une ancienne colonie de la Grande Grèce, du temps où les grecs dominaient la Méditerranée. Trois temples, datant du Véme siècle avant JC, sont très bien conservés. En déambulant, on aperçoit les maisons, les piscines, l'agora, le forum, le théâtre, les rues pavées structurantes... On devine vite que la ville, par sa taille, devait jouer un rôle majeur lors de son apogée.

    Salerne et le CilentoSalerne et le Cilento

     

     

     

     

     

     

     

     

    Salerne et le CilentoSalerne et le Cilento

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ensuite, nous avons posé nos sacs à dos à Ascea, situé dans le sud du Cilento et dans le parc naturel du même nom. Nous avons loué un appartement, avec une déco ancestrale et les équipements moyenâgeux, à Ana-Maria, véritable adorable mama italienne à la permanente des années 90 ! Ce fut un bon endroit pour visiter la région qui marie villages perchés dans la montagne et plages magnifiques. D'un point de vue culinaire, le Cilento a comme spécialité la mozzarella de buffle... Succulent ! 

     Salerne et le CilentoSalerne et le Cilento

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nous avons quitté le Cilento pour nous dirigez vers la côte Adriatique et les Pouilles. Sur la route, notre dernière visite fut l'abbaye de San Lorenzo, près de Padula. Édifice abritant cloitres, églises, chapelles, aux décorations aussi fines que les sculptures. On comprend son classement à l'Unesco. Le cloître principal, d'une taille magistrale, abritait les appartements des moines comprenant chacun 3 pièces et un potager privé !

    Salerne et le CilentoSalerne et le Cilento

     

     

     

     

     

     

     

     

    Salerne et le CilentoSalerne et le Cilento

     

     

     

     

     

     

     

     

    Cap vers l'est et les Pouilles... Au passage, on fait une halte pour admirer les sassi de Matera, ville troglodyte dans la région du Basilicate.

     


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  • Notre étape napolitaine a permis d'aller découvrir les sites antiques romains de Pompéi et Herculanum. Août 79, le Vésuve se réveille et ensevelit ces deux villes romaines sous 15 à 25 mètres de pierres (Pompéi) ou de boues (Herculanum). Restés plus de 1500 ans sous terre, la conservation de ces sites reste exceptionnelle ! Nos ombres ne pouvaient manquer ça !

    Pompéi ! Site magique d'une taille aussi impressionnante que les mosaïques préservées. En 4-5h de balade, nous avons profité des rues intactes avec les passages piétons d'époques, du magnifique théâtre et de son acoustique exceptionnelle, des villas abritant mosaïques fines et peintures murales précises et colorées, des commerces de bouche avec des amphores intactes, et d'une vue sur le Vésuve exceptionnelle ! Un des moments forts fut la visite des corps fossilisés d'adultes et d'enfants rappelant que la catastrophe a été une tragédie humaine conséquente. Ce site, exceptionnellement préservé, permet d'imaginer sans trop de difficultés la vie antique des romains. Seul petit bémol, de nombreuses maisons et bâtiments sont fermés à la visite, mais il y a largement de quoi faire !

    Pompéi et Herculanum : cités romaines ensevelies par le VésuvePompéi et Herculanum : cités romaines ensevelies par le Vésuve

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pompéi et Herculanum : cités romaines ensevelies par le VésuvePompéi et Herculanum : cités romaines ensevelies par le Vésuve

     

     

     

     

     

     

     

     

    Herculanum, situé au pied du Vésuve, était une cité portuaire avant l'éruption (la côte a reculé de plusieurs kilomètres). Ce site est bien plus petit que son voisin Pompéi, et bien moins fréquenté par les touristes. Pourtant, de nombreux trésors regorgent, et ce site mérite le détour. Situé en plein milieu de la ville dénommée Ercolano, on devine vite que de nombreuses autres ruines doivent dormir tranquillement sous la ville actuelle. La visite dure deux heures environ, durant laquelle on peut observer les termes dont les vestiaires sont très bien conservés, de magnifiques peintures colorées, des squelettes des habitants cherchant à fuir par la mer, des rues intactes. Quasiment tous les édifices sont ouverts au public !

    Pompéi et Herculanum : cités romaines ensevelies par le VésuvePompéi et Herculanum : cités romaines ensevelies par le Vésuve

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pompéi et Herculanum : cités romaines ensevelies par le VésuvePompéi et Herculanum : cités romaines ensevelies par le Vésuve

     

     

     

     

     

     

     

     

    Et Alexandre dans tout ça ? Les rues romaines ont été un excellent terrain de jeu. Surtout, les sites sont accessibles en train (sorte de RER local), dans lequel le bambino a fait un ravage auprès des adolescentes napolitaines, dont une lui a même mis un dessin animé en français sur son portable !

    Pompéi et Herculanum : cités romaines ensevelies par le VésuvePompéi et Herculanum : cités romaines ensevelies par le Vésuve

     

     

     

     

     

     

     

     

    A la fin de notre première étape, nous avons pris la direction du sud vers Salerne et la région du Cilento.


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  • Le programme de notre première étape fut Naples, bouillante capitale de la Campanie.

    Naples ! Certaines images arrivent en tête à l'énoncé de cette ville, et elles se confirment... Dés notre sortie de la gare ferroviaire, la circulation très anarchique pourrait (presque) rivaliser avec certaines villes d'Asie du Sud-Est. Chaque traversée d'une voie est un exercice unique, des scooters (transportant 3-4 personnes sans casque) surgissent de partout, une voie piétonne ne l'est pas forcément. Les habitants vivent dans la rue, s'expriment avec enthousiasme. Les étales des commerces débordent sur les trottoirs, les poubelles trainent, les rues sont particulièrement sales... On sent autant la ferveur populaire que catholique, on remarque la pauvreté élevée des napolitains, on observe les petits métiers de rues.

    Naples, et ses cités romaines voisines Naples

     

     

     

     

     

     

     

    L'héritage historique est fabuleux. Tout d'abord, nous avons arpenté la rue (soit disant) piétonne San Biagio Dei Librai, axe historique bordé de nombreuses églises splendides, qui "coupe" la ville en deux. Difficile de citer toutes nos visites. Une petite pensée pour l'église "Gesu Nuovo", magnifique, qui héberge une statue d'un médecin local vénérée par la population et dont la chambre et le bureau ont été déménagés dans la dite église. Cette église donne sur la place éponyme, dominée par l'obélisque de l'immaculée, accueille régulièrement des manifestations. Nous avons ainsi vu la gay pride cohabitée avec les bus de bonnes sœurs allant vénérer la statue du médecin !

    Naples

    Naples

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le Vomero, quartier chic qui surplombe la baie de Naples, donne l'impression d'être dans une autre ville : la vie est calme, la circulation apaisée, les rues propres. Surprenant ! En contrebas, et à proximité de la mer, la place Royale accueille d'un côté le palais royal (en travaux) et, en face, la magnifique basilique San Francesco aux allures de place Saint-Pierre du Vatican. A côté de là, la Galeria Umberto I est magnifique par ses mosaïques et ses verrières où Alexandre a dégusté une bonne glace italienne ! La via Toledo, artère piétonne connecte la place royale, la galeria Umberto I, le fameux quartier espagnol et plusieurs musées.

    NaplesNaples

     

     

     

     

     

     

     

     

    Naples

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    La pauvreté engendre une économie parallèle (on nous a proposé des choses peu recommandables ou contrefaites). Aussi, se déplacer en poussette peut parfois s’avérer difficile, on a trouvé Venise plus accessible que Naples... Toutefois, cette magnifique ville mérite d'être connue autant pour son architecture que pour la vie chaleureuse des napolitains.


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